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La politique publique de l’aide aux victimes a fortement évolué ces dernières années et force est de remarquer que les nouvelles questions et problématiques qui s’imposent interrogent nos accompagnements.

De nouveaux partenariats doivent naître, de nouvelles pratiques se font jour et un lien de plus en plus étroit se tisse entre la justice, les associations et les structures sanitaires pour assurer l’effectivité des droits des victimes et impulser les conditions idoines de leur juste réparation ou restauration.
Les différents évènements collectifs, la lutte contre les violences faites aux femmes, la découverte de l’ampleur du phénomène d’inceste, les conséquences des accidents sur la voie publique pour ne citer que ces exemples, démontrent la nécessité de posséder une vision clairvoyante et objective de la prise en charge des personnes touchées par une infraction ou un évènement traumatique.

D’ailleurs, les dernières circulaires du Ministère de la Justice font bien état de ce travail indispensable entre les structures publiques et associatives.
Par ailleurs, le cloisonnement des interventions ou des intervenants ne concourt pas à considérer la globalité des accompagnements des personnes, loin s’en faut. Nous le savons, le travail de coordination et de maillage est souvent générateur d’efficacité et de fluidité, il est aussi bienveillant à l’égard des victimes et vecteur de protection et de garanties.
Pour pallier ces constats, il faut donc déployer une nouvelle approche et examiner les pratiques ou dispositifs qui peuvent être mises en place pour assurer une pluridisciplinarité des équipes et une interministérialité des actions.

C’est ainsi que les questions d’expertise, le renouveau des unités médico-judicaires, la création des unités d’accueil pédiatrique Enfance en Danger, l’expertise, les questions de résilience sont autant de thèmes qui doivent conduire à redéfinir les contours de l’aide aux victimes.
C’est aussi la coordination entre les acteurs locaux qui doit être actée tant par les schémas départementaux de l’aide aux victimes mais aussi par des partenariats nouvellement définis par des conventions avec les Agences Régionales de Santé.

Nous avons donc eu l’idée de promouvoir ce lien étroit et nécessaire entre la santé et la justice au bénéfice des victimes par la définition d’une nouvelle ambition et d’un nouveau regard.

France Victimes 58 - ANDAVI, Association Nivernaise D'Aide aux Victimes d'Infractions